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 Fêtes et origine

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Elphea
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MessageSujet: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMar 13 Fév - 21:17

Chandeleur

Fêtes et origine Titre-10

Présentation de Jésus au temple


La chandeleur se fête le 2 février, soit 40 jours après Noël. C'est la purification de Marie et la présentation de Jésus au temple de Jérusalem.
L'Evangile de Luc raconte : Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la Loi de Moïse, ils l'emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur
(Luc II, 22)

Selon la loi juive de cette époque (Lévitique, XII), une mère qui accouche d'un garçon était considérée comme impure pendant 7 jours et devait ensuite attendre la purification de son sang pendant 33 jours (donc pas question de se rendre dans un lieu sacré durant cette période). Après la naissance d'une fille, les délais étaient plus longs: la mère était impure pendant 14 jours et la purification avait lieu au bout de 66 jours!
La circoncision du garçon avait lieu le huitième jour. La circoncision de Jésus se fête donc le jour de l'an. Cette célébration est aujourd'hui tombée en désuétude... plus personne ne pense à fêter la circoncision du petit Jésus ce jour-là!
Dans l'Antiquité, on comptait le premier jour (aujourd'hui, si on parle du 8e jour, il tomberait le 2 janvier). Jésus est mort un vendredi et ressuscité le troisième jour qui tombe... un dimanche, et non le lundi de Pâques!

Fêtes et origine Chande10Des chandelles à la Chandeleur Fêtes et origine Chande11


Cette célébration de la présentation de Jésus au Temple, célébrée en orient, a été instaurée à Rome à la fin du VIIe siècle par le pape Serge Ier. Pour commémorer la venue au temple de Marie et son fils, il organise une procession du forum à la basilique Sainte-Marie-Majeure. Et dans le cadre de cette procession, des chandelles étaient allumées.

La chandeleur provient de l'expression festa candelarum : la fête des chandelles. Le latin candela désigne une bougie : il a donné en français la chandelle qui s'est effacée devant la bougie, d'origine algérienne. Bougie est en effet le nom d'une ville de Kabylie (Algérie), en arabe Bejaïa, qui fournissait au Moyen Âge de la cire pour fabriquer des chandelles. Mais au Québec, on allume toujours des chandelles ! Cependant, dans la célébration de la Chandeleur, il est plutôt question de cierges !

La fête des chandelles, c'est la bénédiction des chandelles, ou des cierges.

Chandeleur :


La fête de la Présentation de Notre-Seigneur au Temple, & de la Purification de la Vierge, ainsi nommée, à cause que ce jour-là il se fait une Procession où tout le monde porte des chandelles de cire, ou des cierges.

la fête des crêpes aux chandelles


Aujourd'hui, la Chandeleur évoque plutôt les crêpes que les cierges : c'est la fête des crêpes! Et pourquoi ne pas faire de la Chandeleur, un repas de crêpes aux chandelles ?

En Bretagne, les crêpes portent le nom de krampouezh [-poué] et un krampoueshour [-sour], c'est un amateur de crêpes.

En Corse, les nicci désignent des crêpes à base de pisticcina (farine de châtaigne): mettez un peu de pisticcina dans vos crêpes : c'est un régal ! (environ 1/4 de farine de châtaigne et 3/4 de farine de blé)
Des crêpes, du cidre et des chandelles... et vive la Chandeleur !

A Marseille, on fête la Candélouse ! (en provençal :Candelouso) et on mange des navettes de Saint-Victor (naveto de Sant-Vitou) petites pâtisseries en forme de barque...


____________________________________________________________

L'histoire de la Saint-Valentin

Image hébergée par servimg.com

Fêtes et origine Saintv11




La plupart des rites qui étaient associés à la Saint-Valentin sont maintenant disparus. Autrefois, les amoureux devaient fabriquer eux-mêmes leur carte et composer leur déclaration d'amour. Tout cela se faisait dans l'anonymat... Au Moyen Âge, on appelait "valentin" le cavalier que chaque fille choisissait pour l'accompagner lors de sorties. Le cavalier devait faire un cadeau à la fille. C'est aussi le 14 février que les jeunes filles essayaient de deviner comment serait leur futur mari. Pour cela, elles regardaient les oiseaux: si elles voyaient un rouge-gorge, elles se marieraient avec un marin, un moineau signifiait un mariage heureux, mais avec un homme peu fortuné, tandis qu'un chardonneret indiquait un mariage avec un homme riche. Au fait, il me semble avoir vu des oiseaux... Et toi?
En ce qui concerne l'identité de saint Valentin, les historiens ne sont pas en accord. Au total, sept saints chrétiens prénommés Valentin sont fêtés le 14 février! Lequel est à l'origine de cette fête? Mystère!

La plupart des historiens croient que la Saint-Valentin est associée aux Lupercales romaines. Les lupercales étaient des fêtes annuelles célébrées le 15 février en l'honneur de Lupercus, le dieu des troupeaux et des bergers. Ces fêtes marquaient le jour du printemps, dans l'ancienne Rome. Pour cette occasion, on organisait une sorte de loterie de l'amour. Cela consistait à tirer au hasard le nom des filles et des garçons inscrits, de façon à former des couples qui sortiraient ensemble tout le reste de l'année! Ouf! Un an, c'est long! J'espère que le hasard faisait bien les choses...

De nos jours, un amoureux se doit d'offrir un petit mot doux, des fleurs ou du chocolat à sa préférée, lors de la Saint-Valentin... (J'écris cette dernière phrase simplement au cas où mon amoureux viendrait à la lire!) Bonne Saint-Valentin à tous!


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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeSam 17 Fév - 13:30

Fêtes et origine Lepr-a10 la Saint-PatrickFêtes et origine Lepr-a10



La fête de la Saint-Patrick ou fête nationale irlandaise est une fête catholique qui célèbre saint Patrick (386-493), le saint patron de l'Irlande. Le 17 mars est un jour férié en Irlande, en Irlande du Nord et à Terre-Neuve-et-Labrador.

La fête de Saint-Patrick est célébrée par les Irlandais du monde entier, expatriés ou descendants des nombreux immigrants qu’a connu l’île, et de plus en plus aussi par des non-irlandais qui participent aux festivités et se réclament « irlandais pour un jour ». Les célébrations font généralement appel à la couleur verte et à tout ce qui appartient à la culture irlandaise : la fête de Saint Patrick telle que pratiquée aujourd’hui voit les participants, qu’ils soient chrétiens ou pas, porter au moins un vêtement avec du vert, assister à des "parades" , consommer des plats et des boissons irlandaises, en particulier des boissons alcoolisées (bières et stout irlandais, comme la Murphys, Smithwicks, Harp ou Guinness, ou des whiskys, des cidres irlandais, des irish coffee). Certains boivent même de la bière colorée verte dans le bon goût irlandais.

La parade à Dublin, qui ponctue une fête de Saint-Patrick qui prend la forme d’un festival de cinq jours, a réuni plus de 500 000 personnes en 2006. C’est la ville de New-York qui abrite la plus grande parade pour la Saint-Patrick, avec plus de 2 millions de spectateurs. Il faut dire que là-bas, les premières Saint-Patrick remontent à 1762 quand les soldats irlandais défilèrent dans la ville le 17 mars. D’autres grandes parades ont lieu à Belfast, Manchester, Birmingham, Londres, Montréal, Boston, Chicago, Savannah, Denver, Scranton, Toronto…et dans d’autres lieux en Europe, en Australie et en Asie.

On raconte que Saint Patrick, est venu pour christianniser l'Irlande, et, ce jour-là, a expliqué la Sainte Trinité aux Irlandais, avec un trèfle (qui est justement un des symboles de l'Irlande !).

Outre être une célébration de la culture irlandaise, la Saint-Patrick est aussi, et surtout à l’origine, une fête chrétienne célébrée par l’Eglise catholique, l’Eglise d’Irlande et d’autres communautés chrétiennes. La fête a toujours lieu pendant le Carême. Dans les calendriers chrétiens, la Saint-Patrick est déplacée au lundi quand elle tombe un dimanche. Il est de tradition pour certains chrétiens observant un jeun pour le Carême, de le rompre pendant la journée de Saint-Patrick.

Fêtes et origine Clover10


La Saint Patrick est célébrée le 17 mars par les Irlandais pour honorer
Saint Patrick, un missionnaire qui a converti l'Irlande au christianisme.

On dit qu'il a utilisé le trèfle pour expliquer le concept de la Sainte Trinité:
le Père, le Fils et le Saint Esprit.
Depuis ce jour, le trèfle est l'emblème national de l'rlande, et les Irlandais le portent
fièrement à leur boutonnière le jour de la Saint Patrick.

Une légende dit que Saint Patrick a chassé les serpents de l'Irlande,
Les serpents ont tous été engloutis dans l'océan,
on ne sait pas tout à fait la raison de cette légende,
mais on pense que c'est parce que le serpent était un symbole païen
et que Saint Patrick aurait chassé les païens hors de l'Irlande.

En Amérique, la Saint Patrick est un jour de fête et de réjouissance.
La Saint Patrick a été célébrée pour la première fois,
à Boston Massachusetts. en 1737.
A Montréal, le jour de la Saint Patrick, les Irlandais font une parade,
tout le monde fête avec eux.
pour les montréalais, la Saint Patrick annonce le début du printemps.

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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMar 20 Fév - 16:00

Origines de Mardi Gras et de Carnaval


Fêtes et origine Kksmar10


Mardi Gras

Tout au long de l'année, se succèdent des fêtes qui rythment la vie des chrétiens.
La fête de Mardi Gras a tous les ans une date différente, fixée par rapport à la date de Pâques, qui elle même varie en fonction du cycle de la Lune.
Mardi gras et le jour qui précède le Mercredi des Cendres.
Il y a 40 jours de carême, entre le mercredi des cendres et le jour de Pâques.


Le mercredi des cendres


Cette fête marque le souvenir d'Adam condamné après son péché à retourner poussière.
Les chrétiens sont invités à se purifier de leurs fautes et à faire pénitence par des privations.
Le mercredi des Cendres est le 1er Jour du Carême qui va durer 40 jours.
A l'issue de ces 40 jours la fête de Pâques célébrera la mort et la résurrection du Christ.

Pour marquer le coup avant que ces privations ne commencent, la veille, le mardi, on faisait gras. On finissait les aliments gras avant de se mettre au carême. On en profite pour faire des beignets, des bugnes et des fritures. De plus, la tradition du carême veut qu’on arrête également de manger des œufs, donc on en profite pour faire des crêpes.

Par opposition au carême, le carnaval est une période de joie et de liberté où les règles de vie normales sont suspendues et où chacun fait un peu comme il lui plaît : on se déguise, on mange tout ce qu’on veut, on sort chanter dans les rues.

Carême


Pendant la période de Carême, les croyants doivent jeûner, se priver et prier dans le but d'expier leurs fautes. L'Eglise interdit ainsi la consommation de viande, la célébration des mariages et les relations conjugales. A la fin du temps du Carême se déroule la fête de Pâques qui célèbre la mort, puis la résurrection du Christ.

Carnaval



Fêtes et origine Masque11

Origines du mot :

Dans Carnaval il y a Carne, la chair, la viande. En Italien "carnelevare" signifie "sans viande".
Avant l'apparition de ce mot, la veille du Carême était appelée "Carême Prenant".
C'est le dernier jour pour profiter une dernière fois avant Carême et faire bombance, car ensuite, pas d'alimentation carnée ni graisseuse durant 40 jours. On marque le coup par un festin, une fête colorée et bruyante.

La fête de Carnaval se déroule à différentes dates selon l'endroit du globe et revêt des rituels différents !

Carnaval, fête non reconnue par l'Eglise connaît des dates variables de début mais une date de fin fixe qui correspond à la tombée de la nuit de mardi gras.

Il faut savoir que sous l'empire Romain, il existait déjà une grande fête de Carnaval nommée " les Saturnales " à une toute autre période de l'année.

Cette période de fête populaire se déroulait entre le 17 et le 25 décembre.

Le peuple marquait par des réjouissances le solstice d'hiver. Ces fêtes avaient pour but de redonner courage et espoir au peuple
effrayé par les sols gelés, l'absence de vie et l'obscurité.

On offrait des cadeaux : des porte-bonheur, du miel, des gâteaux, de l'or étaient des cadeaux courants.
On décoraient les maisons avec du lierre, des branches de houx et de gui et tout travail, à part celui de la cuisinière et du banquier, était interdit.


Fêtes et origine Masque10

Le carnaval dans le monde

Fêtes et origine Mardi-10

En Italie, en Sardaigne

Grâce à sa situation géographique, cette île a été le point de rencontre de nombreuses cultures: espagnoles, africaines, italiennes... c'est ainsi que le carnaval en Sardaigne est fêté de différentes façons selon les villes.

Au carnaval de Barbagia, ce sont les Mamuthones qui défilent : ils sont tout sombres, vêtus d'une peau de brebis ou de mouton noire, le visage masqué. Sur leur veste, des sonnailles, des cloches au son grave, sont accrochées. Au début et à la fin du cortège des Mamuthones se trouvent les Issocadores: ils portent un gilet rouge, ne sont pas masqués mais portent aussi quelques clochettes et surtout une grande corde qui va leur servir à attraper des spectateurs.

À Oristano, c'est la "sartiglia" qui est à l'honneur pour le carnaval. Il s'agit d'une sorte de compétition équestre et chevaleresque: le cavalier, au galop sur son cheval, doit transpercer une étoile suspendue avec sa lance. Le cavalier a le visage recouvert de bandes de soie et d'un masque blanc en bois. Ce sont les "massaieddas", un groupe de jeunes filles qui le préparent.

En Italie, à Venise


Au XVème siècle, avec l'accord du Pape, le carnaval s'installe à Venise. La fête dure dix jours pendant lesquels sont organisés des jeux, des mascarades et des courses. Des centaines de spectacles se déroulent dans la ville durant une semaine; masques d'oiseaux ("bauta") coiffes, costumes resplendissants, tout Venise se transforme en rêve jusqu'au grand bal masqué sur la place Saint Marc le soir du Mardi gras.

En Belgique, à Binche


Dans la ville de Binche, le jour de Mardi gras, on voit apparaître d'étranges bonshommes. Ils portent un lourd chapeau de plumes d'autruche, une ceinture de grelots (l'apertintaille), une blouse en toile de lin bourrée de paille et des sabots. Ce sont les Gilles qui parcourent la ville au son des tambours et lancent des oranges aux enfants pendant vingt-quatre heures. Pour être un de ces Gilles, il faut être né à Binche ou y résider depuis au moins cinq ans.

En Angleterre, à Olney


Les habitants d’Olney ont une façon bien particulière de fêter cette journée. Chaque Mardi Gras, et ce depuis 500 ans, on organise une course de crêpes pendant laquelle tout le monde se rend au centre de la ville. Les coureurs tiennent de grosses poêles à frire remplies de crêpes encore chaudes. Au mot d'ordre "Allez-y" ils se précipitent à l'église en courant, tout en faisant sauter leurs crêpes dans la poêle. Ils doivent réussir l'exploit au moins trois fois avant d'atteindre l'église.

En France, à Nice


Le plus connu des carnavals français est celui de Nice, avec sa célèbre bataille de fleurs. Crée en 1830, il a lieu sur la promenade des Anglais depuis 1876. On peut y voir des oeillets, des roses, des glaïeuls, des gerberas, des mimosas, des dalhias, des liliums… Les carnavaliers prennent en charge la réalisation des fameuses grosses têtes, sujets et chars en carton pâte. Ils font d’abord dessiner et peindre le sujet, char ou grosses têtes, par un maquettiste. Puis, le sculpteur modèle les visages avec de l'argile. Ensuite, il fabrique le moule de plâtre que le carnavalier recouvre de plusieurs couches de papier découpé en petits morceaux. Collés avec un mélange de farine et d'eau chaude, cela donner a le modèle définitif, en carton pâte qu'il faudra alors peindre et habiller.
Les couleurs utilisées sont éclatantes : rouge, vert, jaune, et des dégradés à l'infini. La mécanisation des chars est ingénieuse : cordes, ficelles, mais aussi des vérins hydrauliques sont utilisés pour animer les personnages.
Des formations musicales françaises et étrangères se joignent au défilé et créent l'ambiance.
Un char fleuri mesure 6 m de haut, 7 m de long, 2m de large. La décoration est faite à la main, à l'aide de pétales de milliers de fleurs, collés un à un, dans la nuit et la matinée qui précèdent chaque "bataille".

Au Brésil, à Rio de Janeiro


Les pays européens ont exporté leurs traditions et leur culture dans les divers pays qu’ils ont colonisés. Ainsi les portugais ont introduit le carnaval au Brésil. A l’origine, les gens faisaient la fête, appelée "entudo" ; ils se jetaient de l’eau, de la farine ou différentes poudres à la figure. Les esclaves aussi prenaient part à la célébration. Ils se maquillaient, se déguisaient avec les perruques et les vêtements de leurs maîtres. Ces festivités duraient trois jours. Les maîtres laissaient leurs esclaves déambuler librement pendant le Carnaval. Les esclaves en profitaient rarement pour s’enfuir.
En 1940, une femme fait prendre un virage au Carnaval qui sera complètement transformé. D’origine italienne, épouse d’un propriétaire d’hôtel, elle décida de louer des musiciens, d’importer des confettis et des serpentins et organisa ainsi un grand bal masqué.
En quelques années, les grands bals masqués devinrent la seule façon de célébrer le Carnaval.

En Louisiane, à La Nouvelle Orléans


Le tout premier Mardi Gras fut une simple cérémonie quand l’explorateur René Robert Cavelier, Sieur de la Salle, surnomma une bande de terre dans le delta du Mississippi: "point de Mardi Gras". C’était le mardi 3 mars 1699, jour où était célébré Mardi Gras en France.
Dès les premières années, des bals et des fêtes étaient organisés à l’occasion de Mardi Gras. Les gouverneurs espagnols ne voyaient pas d’un bon oeil les fêtes du Mardi Gras et les supprimèrent. Ce n’est qu’en 1823, sous la pression de la population créole (descendant des français et espagnol) que les célébrations de Mardi Gras furent réintroduites et quatre ans plus tard, elles étaient légalisées.
Dans la première moitié du 19e siècle, les célébrations du Mardi Gras n’étaient ni calmes ni tranquilles. Les gens buvaient beaucoup et semaient tant de désordre que les autorités songèrent à l’interdire.
Ce sont six jeunes personnes de Mobile, Alabama, qui sauvèrent le Mardi Gras. Formant un club appelé "Mystick Krewe of Comus", ils organisèrent une parade la nuit du Mardi Gras 1857. Nommant roi de la parade l’un de leur membres, ils défilèrent à travers les rues du "Vieux Carré" (quartier français et espagnol historique de la ville). Le mot « krewe » vient du mot anglais crew qui veut dire équipage. Depuis, la tradition des parades a continué et les "krewes" sont composées de groupes de personnes qui se connaissent, d’amis, de voisins, de gens travaillant ensemble... Les gens s’organisent en associations, ils créent leurs chars et financent eux mêmes tout ce dont ils ont besoin. Aujourd’hui, les parades sont composées d'une vingtaine de chars et d'une dizaine de fanfares.

Aux Pays - Bas, au Limbourg


Partout dans la province du Limbourg et aussi du Brabant aux Pays-Bas on fête le carnaval.
Le carnaval dans le Limbourg est modelé sur le carnaval de Rhénanie en Allemagne.
Les traditions sont presque toujours pareilles : on choisit un Prince avec 2 adjudants qui sont les régisseurs des festivités. On a aussi un conseil de onze (raad van 11) et un président / un souverain qui forment le décor carnavalesque.
Trois ou quatre semaines avant, on choisit un prince. Puis, les comités participent à toutes sortes d’activités carnavalesques, comme des sessions (zittingen) ou des cortèges pour la jeunesse.
Dans le Limbourg, il y a beaucoup de traditions carnavalesques. Le carnaval se nomme vasteloavend . Les traditions les plus célèbres se fêtent dans les grandes villes limbourgeoises.
Blerick, par exemple, a un cortège qui est très connu dans la province entière. Les groupes et les véhicules sont très beaux et très colorés. Cela a lieu le dimanche du carnaval. Le lundi, c’est le jour des grands cortèges à Venlo, Maastricht, Sittard.
Dans le Limbourg, on a ses propres chansons, qui sont, d’ailleurs toujours en dialecte. Chaque village ou ville a ses propres chansons.
La tradition la plus connue dans le Limbourg est à Venlo : le mariage champêtre (boerenbruiloft) . Un club ou une société ou même un organe administratif (la municipalité en 1993) aura l’honneur d’organiser ce mariage. Toute la ville s’habille alors en noir et en blanc (costume traditionnel de la région des années 20, 30) et va en ville pour fêter en masse ce mariage.
Le mardi gras à minuit, tout est fini. Les joekskapellen jouent alors Straks is ut weer Aswoensdaag (bientôt ce sera le mercredi de cendres) et on enterre ou on met feu à un symbole du carnaval. À Sittard par exemple, on enterre le masque du carnaval, à Maastricht on dégonfle la Mooswief et à Blerick on met la Worteletruuj en feu pour finir symboliquement les festivités. Ces activités marquent le point de départ de la période de jeûne qui commence le jour d’après, le mercredi des cendres.


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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMar 20 Fév - 16:03

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D'ou vient Pâques?


La fête chrétienne de Pâques est la fête la plus importante dans toutes les religions chrétiennes et elle commémore la résurrection de Jésus-Christ, trois jours après sa crucifixion le Vendredi saint, marquant la fin du jeûne du carême. Pâques est le jour le plus saint du calendrier chrétien, suivi par Noël, et est reconnu comme jour férié par la plupart des pays de tradition chrétienne, à l'exception notable des États-Unis où Pâques est célébrée seulement le dimanche de Pâques (et non pas aussi le lundi de Pâques).

Pâques est fondé en partie sur la fête juive Pessah (en français la Pâque), qui a libération du peuple juif de l'esclavage qu'il subissait en Égypte, car c'est lors de cette fête que Jésus est censé avoir ressuscité.

Il n’y aurait aucune mention des célébrations d’une fête annuelle chrétienne de Pâques dans le Nouveau Testament. Elle serait apparue seulement au deuxième siècle. Les Églises d'orient célébraient Pâques le dernier jour avant la pleine lune qui suit l'équinoxe de printemps (14 Nissan) commémorant ainsi la mort de Jésus. À Rome, on célébrait Pâques le dimanche jour de la Résurrection.

Une résolution fut prise lors du concile de Nicée, en 325, généralisant la date de Pâques à l'équinoxe de printemps, afin de se distinguer des juifs. À partir de ce moment, la Pâques chrétienne fut célébrée le dimanche qui suit la pleine lune, après l'équinoxe de printemps.


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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMar 20 Fév - 16:04

l'origine des poissons d'avril?


Fêtes et origine Poisso12

L'origine précise des poissons d'avril est mal connue. Cependant, il semble que la tradition de faire des farces ce jour-là soit liée au calendrier...


En effet, en 1564, on décida que l'année ne commencerait plus le 25 mars, mais le
1er janvier. Jusque-là, les cadeaux du jour de l'an étaient échangés vers la fin de mars. Alors, selon les historiens, le 1er avril est devenu un jour consacré aux visites entre amis. On apportait parfois de petits cadeaux, question de semer le doute sur la date réelle du jour de l'an...
Pourquoi pas "éléphants d'avril" au lieu de "poissons d'avril"? Non, ce n'est pas parce que c'est moins difficile à tracer et à découper! :-) C'est plutôt parce que le début d'avril correspond à la fin du carême chez les chrétiens. Le carême est une période d'abstinence pendant laquelle on ne mange pas de viande. La viande est souvent remplacée par du poisson.

____________________________________________________________

1er mai

Fêtes et origine Muguet10


Le 1er mai, est un jour férié, c'est la fête du travail.

Depuis 1947, le 1er mai est un jour chômé et payé en France.
Traditionnellement ce jour est consacré aux défilés des syndicats dans les grandes villes.
C'est aussi un jour de fête pour le muguet, car la tradition populaire veut qu'on offre un brin de muguet comme porte bonheur.


Origine du premier mai

La Fête du Travail

1793, le 24 octobre, dans son rapport sur le calendrier lu à la Convention, Fabre d'Églantine institue une fête du Travail, le 19 septembre.

Saint-Just, dans les Institutions républicaines, établit des fêtes publiques le 1er de chaque mois.
La fête du Travail aura lieu le 1er pluviôse (20 ou 31 janvier.).

1848 la Constitution institue une fête du Travail dans les colonies pour effacer les dégradations dues à l'esclavage, elle est fixée au 4 mars (abolition de l'esclavage en France et dans les colonies).

En 1886, aux Etats-Unis, à Chicago, des émeutes ont éclaté car les ouvriers ne voulaient plus travailler plus de 8 heures par jour.

1889, le Congrès international socialiste de Paris adopte le premier mai comme jour de revendication des travailleurs. Sur proposition de Raymond Lavigne (né 17-2-1851), le Congrès décide d'organiser une manifestation internationale à date fixe pour que le même jour les ouvriers demandent la journée de 8 h. Le premier mai est choisi, l'American Federation of Labor l'ayant déjà adopté.

1890, en France, dans les tracts appelant à la manifestation, l'idée d'une fête du travail est souvent associée à la revendication pour les 8 h (sans doute pour entraîner plus de monde).
Importantes manifestations à Paris, dans 138 villes de province et dans le monde (All., Autriche-Hongrie, Roumanie, Belgique, Hollande, Italie, Pologne, Espagne, G.-B., Suède, Norvège, Danemark, USA).

Plusieurs congrès nationaux conseillent que cette manifestation soit renouvelée
En 1891, manifestations à l'étranger, en France, à Fourmies (Nord), l'armée tire sur la foule : 10 morts.

Le Congrès international socialiste de Bruxelles donne au premier mai son caractère annuel et international. Il sera célébré chaque année à partir de 1892.
1906 en France lors du 1er mai, manifestation violente pour obtenir la journée de 8 h. A Paris, 800 arrestations et nombreux blessés.

1919, le 25 avril, loi rendant obligatoire la journée de 8 h.
Le premier pour fêter ces 8 h, manifestation importante à Paris, nombreux blessés.

1937 : premier mai, Front populaire, grande manifestation.

1941, le 12 avril loi consacrant le 1er mai comme fête du Travail et de la Concorde sociale (chômé, sans perte de salaire, mais 50 % de celui-ci sera versé au Secours national).

1947, le 29 avril :
Le 1er Mai est déclaré jour chômé et payé (donc légalement il n'existe pas de fête du Travail en France, mais un jour férié).



Le muguet du 1er mai :

Le premier mai, c'est aussi la fête du muguet cueilli en forêt en famille.

C'est un porte-bonheur car c'est la fleur qui symbolise le BONHEUR.

En 1890, lors du premier mai, les manifestants portent un petit triangle rouge, symbole de la division de la journée de travail en "trois huit " :
travail, sommeil, loisirs.

Plus tard, ils fleuriront leurs boutonnières d'églantines, symbole de la foi en la Révolution et fleur traditionnelle du nord de la France (d'où le surnom donné aux socialistes vers 1900 : les églantinards).

1907, lors du 1er mai, le muguet, fleur traditionnelle de l'Ile-de-France (Chaville, Meudon), apparaît.

1936, au 1er mai, on vend des bouquets de muguet cravatés de rouge.


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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMar 20 Fév - 16:04

Fêtes et origine Petitl10



14 Juillet, fête nationale


Fêtes et origine France10


Discussion du projet de loi ayant pour objet l'établissement d'une fête nationale (Sénat, séance du 29 juin 1880)
Rapport
Projet de loi
Programme du 14 juillet 1880

On connaît rarement l'année - 1880 - qui marque pour la France la consécration du 14 Juillet comme fête nationale. Voici les textes fondateurs : comme le dit Henri Martin, rapporteur au Sénat de la loi du 6 juillet faisant du 14 juillet une "journée Fête Nationale annuelle", "ce jour-là, le 14 juillet 1790, a fait, je ne veux pas dire l’âme de la France [...] mais la révolution a donné à la France conscience d’elle-même".

En 1878, le ministère Dufaure avait fixé au 30 juin une fête parisienne en l’honneur de la République. Elle est immortalisée par un tableau de Claude Monet. Le 14 juillet 1879 prend un caractère semi-officiel. Après une revue des troupes à Longchamp (le 13 juillet), une réception est organisée le 14 à la Chambre des députés à l’initiative de Gambetta qui la préside, une fête républicaine a lieu au pré Catelan en présence de Louis Blanc et de Victor Hugo. Dans toute la France, note Le Figaro : "on a beaucoup banqueté en l’honneur de la Bastille" (16 juillet 1879).

Le 21 mai 1880, Benjamin Raspail dépose une proposition de loi signée par 64 députés, selon laquelle " la République adopte comme jour de fête nationale annuelle le 14 juillet ". L’Assemblée vote le texte dans ses séances des 21 mai et 8 juin ; le Sénat l’approuve dans ses séances des 27 et 29 juin 1880 à la majorité de 173 contre 64, après qu’une proposition en faveur du 4 août eut été refusée.

La loi est promulguée le 6 juillet 1880. Le ministre de l’intérieur prescrit aux préfets de veiller à ce que cette journée " soit célébrée avec autant d’éclat que le comportent les ressources locales ".

La fête célébrée cette année-là fut à la mesure de l'événement

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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMar 20 Fév - 16:05

15 aout

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Origine de la fête de l’Assomption Comme pour toutes les fêtes chrétiennes, il faut en chercher l’origine dans la vie du Christ. Si Marie est aujourd’hui honorée d’une façon toute particulière, c’est parce qu’elle a accepté d’être la Mère du Sauveur. L’humble fille de Nazareth à qui l’ange Gabriel a annoncé qu’elle serait la mère du Christ a répondu " Oui ". Marie a accueilli dans sa chair, celui qui est l’origine de toute vie. Les Évangiles sont d’une discrétion étonnante sur Marie. Il faut beaucoup d’attention pour apercevoir sa figure, car le cœur du message des Évangiles, c’est la Révélation d’un Dieu Père par son Fils Jésus. Si les Évangiles ne s’attardent pas sur Marie, celle-ci n’en est pas moins présente auprès de son Fils, comme à Cana ou bien encore au pied de la Croix. Marie est " la servante du Seigneur " comme le dit le Magnificat. Marie accompagne la vie de Jésus car elle est à sa manière une disciple. Une femme qui a su écouter la Parole de Vie et se mettre à son service.

Quand Jésus ressuscite, c’est le triomphe de la vie qui est manifesté au grand jour. La mort n’a pas pu retenir captif le Maître de la vie. Jésus n’a pas connu la corruption du tombeau. C’est notre salut, notre bonheur qui est ainsi annoncé. La mort n’a pas le dernier mot. Avec la Résurrection de Jésus, c’est l’annonce de notre propre résurrection personnelle qui est dévoilée. " Je crois en la résurrection de la chair ". L’affirmation du Credo est constitutive de notre foi chrétienne. Croire en Dieu, croire en son Fils et en sa Bonne Nouvelle, c’est croire aussi à la vie éternelle et à la résurrection des corps.

Marie, première des croyantesMarie est désignée comme la première des croyantes parce qu’elle a cru en la venue du Christ. La fête de l’Assomption est issue de cette " logique " de foi. Si Marie est la première de ceux qui ont placé leur foi en Jésus, il est naturel qu’en elle soit manifestée avant tout autre ce en quoi elle a vraiment cru. Or, la Résurrection de la chair fait partie de sa foi. L’Assomption est la célébration de l’accueil en Marie de la vie éternelle jusque dans sa chair.

Marie est une femme d’Israël. Elle a vécu sa condition humaine pleinement mais sans le péché. La solidarité avec l’humanité est cependant totale. Sa vie de jeune fille, sa vie de mère, a été marquée par les joies, les souffrances, les peines et aussi par la mort. Marie n’a pas échappé à la mort. Comme son Fils elle a assumé l’ensemble de la condition humaine. Mais, sa vie a été remplie par la présence de l’Esprit de Dieu. Marie après sa mort- nos frères chrétiens d’Orient appellent cette fête du nom de Dormition- a été enlevée à la vie terrestre pour entrer d’emblée dans la vie en Dieu. Voilà le mystère de la fête de l’Assomption. C’est un résumé du parcours du croyant. Si je place ma foi en Jésus ressuscité, je suis destiné corps et âme à vivre dans le sein de Dieu. Et Marie fut la première à vivre cela.


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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMar 20 Fév - 16:20

Halloween


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Halloween, peu connu en France jusqu’à récemment, est devenu aujourd’hui une fête aussi célèbre que Noël.
De nombreux commerçants aux États-Unis font plus d'affaires à Halloween qu'à Noël !
La légende d’halloween remonte bien avant l'ère chrétienne. Cette tradition se perpétue et à travers le monde, les enfants se déguisent et défilent pour réclamer bonbons et cadeaux.

Origine et Histoire d’halloween

Il y a environ 3000 ans, l'année Celte se terminait non pas le 31 décembre comme maintenant, mais le 31 octobre. Et cette dernière nuit était la nuit de Samain, le dieu de mort.
Les nuits se rallongeaient et les fantômes des morts en profitaient pour rendre visite aux vivants. Ces esprits n'étaient pas tous sympathiques et bienveillants. Et Samain, le dieu des morts rôdait pour rassembler les âmes de ceux qui étaient trépassés dans l'année.

Afin que la nouvelle année leur soit favorable, les Celtes pratiquaient des rituels religieux bien particuliers :
Dans chaque village, les hommes éteignaient les feux de leurs foyers.
Les druides frottaient des branches sèches d'un chêne sacré jusqu'à ce qu'elles s'enflamment en un nouveau feu en l'honneur du Dieu Soleil.
Chaque chef de famille recevait une braise pour allumer un nouveau feu dans son foyer. Ce feu sacré qui ne devait pas s'éteindre jusqu'à l'automne suivant protégeait chaque maison des esprits diaboliques.
Au cours de la nuit, tout le village se rassemblait pour festoyer.
Des taureaux blancs étaient sacrifiés après la cueillette du gui par les druides.
Pour être sûrs d'effrayer les esprits mauvais, les gens s'habillaient avec des costumes terrifiants. Ils laissaient des offrandes devant leurs portes pour apaiser les revenants.

La citrouille creusée en lanterne vient aussi des Celtes. Les Anglais et Irlandais creusaient les betteraves, les pommes de terre et les navets pour faire des lanternes d’Halloween. Cette coutume a gagné les États - Unis, où l’on a utilisé alors les citrouilles. On raconte qu’un Irlandais répondant au nom de Jack ne pouvait aller au ciel, après sa mort, parce qu’il avait été trop avare. Il ne pouvait pas non plus aller en enfer, car il avait fait de mauvaises plaisanteries au diable. Il fut donc condamné à errer tout autour de la terre avec sa lanterne ( à qui il donna son nom ).

En Angleterre, Halloween était autrefois appelé « la nuit du casse-noisettes » ou la nuit de la pomme croquante ». Les familles réunies autour du feu racontaient des histoires tout en mangeant des noisettes et des pommes. Ce jour-là, les pauvres recevaient des gâteaux appelés « les gâteaux de l’esprit

L'histoire d'halloween aux Etats-Unis. La légende de Jack Le Pingre

C’est au 19e siècle que les émigrés irlandais exportèrent la vieille légende d’halloween en Amérique du Nord.
Cette légende est la suivante :
Jack la Lanterne, dit le Pingre, rencontre le Diable une veille de Toussaint. Avant de partir avec lui pour son dernier voyage, Jack, sans un sou sur lui, veut lui offrir une dernière pinte de bière.
Pour payer, Satan se transforme en pièce de monnaie, aussitôt escamotée dans la poche de Jack. Pris au piège, le diable lui accorde un sursis.
Depuis ce jour là, Jack erre dans le noir entre le paradis et l’enfer.

En souvenir, les maisons nord-américaines s’illuminent une fois par an, le 31 octobre, d’un Jack-O-Lantern Halloween, une citrouille évidée avec un nez, deux yeux et une bougie à l’intérieur pour faire danser les ombres.

Selon la tradition, les enfants se déguisent le jour d’halloween et passent de maison en maison pour recueillir quelques friandises (treat), sans quoi ils menacent de faire une méchante blague (tricks).
C’est l’origine de l’expression tricks or treat, qui symbolise la journée.

Même si Halloween ne se fête que le 31 octobre, c'est durant tout le mois d'octobre que les enfants américains le préparent : décorer les maisons, créer son déguisement, et se préparer pour le tricks or treat avec une taie d'oreiller pour ramasser le maximum de bonbons.


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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMar 20 Fév - 16:32

Quelle est l'origine de la fête de Noël ?

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La fête pré chrétienne du 25 décembre à Rome

Des le premier siècle avant J-C, on célébrait à Rome le culte de Mithra, d'origine persane, importé à Rome par les légionnaires romains. Mithra était la divinité perse de la lumière. On fêtait le 25 décembre, pour le solstice d'hivers, la naissance de Mithra le soleil invaincu (Dies natalis solis invicti). On le fêtait par le sacrifice d'un jeune taureau.

En 274, l'empereur Aurélien déclare le culte de Mithra religion d'état et il fixe la célébration du solstice au 25 décembre

La fête du 25 décembre devient une fête chrétienne

La fête de Noël n'existait pas au début du christianisme. C'est seulement à partir du II° siècle que l'Église a cherché à déterminer dans l'année le jour de la naissance de Jésus sur lequel les évangiles ne disent rien. Des dates différentes ont été proposées : le 6 janvier, le 25 mars, le 10 avril ...

A Rome, l'Église a choisi le 25 décembre pour célébrer la naissance de Jésus, sans doute pour faire pièce à la fête païenne de la naissance de Mithra. Vers 330 ou 354, l'empereur Constantin décida de fixer la date de Noël au 25 décembre

En 354, le pape Libère instaura la célébration de la fête du 25 décembre. qui marque le début de l'année liturgique. Cette date a une valeur symbolique. En effet, en s'inspirant de Malachie 3/19 et Luc 1/78, on considérait la venue du Christ comme le lever du "Soleil de justice". La fête de Noël célèbre ainsi la naissance de Jésus soleil de justice.

La fête du 25 décembre est arrivée progressivement en orient et en Gaule : en 379 à Constantinople, au début du Vème siècle en Gaule, au cours du Vème à Jérusalem et à la fin du Vème en Égypte. Dans les Églises d'orient, au 4ème siècle, on célébrait, sous des formes diverses, le 6 janvier la fête de la manifestation de Dieu.

Qui est SAINT NICOLAS ?

Saint Nicolas, saint patron et protecteur des petits enfants et de la Lorraine est fêté tous les 6 décembre, surtout dans l'est de la France et dans le nord ainsi que dans de nombreux pays d'Europe.
La légende du Père Noel a été crée à partir du personnage de Saint Nicolas. C'est en quelque sorte l'ancêtre du Père Noel.
L'histoire dit que le personnage de Saint Nicolas est inspiré de Nicolas de Myre appelé également Nicolas de Bari. Il est né à Patara en Asie Mineure entre 250 et 270 après J-C. Il est mort le 6 décembre, en 345 ou en 352 dans la ville portuaire de Myre en Asie Mineure.
C'est l'un des saints les plus populaires en Grêce et dans l'Eglise Latine.
Il fût Evêque de Myre au 4ème siècle. Sa vie et ses actes sont entourés de légendes.

Après sa mort, Saint Nicolas a alimenté une multitude de légendes qui reflètent sa personnalité généreuse.
Chaque épisode de sa vie a donné lieu à lieu à un patronage ou une confrérie d'un métier ou d'une région.

C'est l'un des saints le plus souvent représenté dans l'iconographie religieuse : sur les vitraux des églises, dans les tableaux, en statue, sur les taques de cheminée, les images d'Epinal, etc... Ses légendes offraient aux imagiers une riche matière.

Saint Nicolas, dans son costume d'évêque fait équipe avec un personnage sinistre, le père Fouettard. Celui-ci, tout vêtu de noir n'a pas le beau rôle puisqu'il est chargé de distribuer les coups de trique aux garnements.

La Saint Nicolas est aussi l'occasion pour les enfants de recevoir des cadeaux trois semaines avant que le Père Noël ne passe dans les cheminées.
La veille de la Saint Nicolas, les petits enfants placent leurs souliers devant la cheminée avant d'aller se coucher. Il dépose à côté de leurs chaussures, une carotte et des sucres pour la mule du Saint Nicolas et un verre de vin pour réchauffer le grand Saint.

Depuis le XIIe siècle, on raconte que Saint Nicolas, déguisé, va de maison en maison dans la nuit du 5 au 6 décembre pour demander aux enfants s'ils ont été obéissants. Les enfants sages reçoivent des cadeaux, des friandises et les méchants reçoivent une trique donnée par le compagnon de Saint Nicolas, le Père Fouettard.


La Légende de Saint Nicolas veut que le saint ait ressuscité trois petits enfants qui étaient venus demander l'hospitalité à un boucher. Celui-ci les accueillit et profita de leur sommeil pour les découper en morceaux et les mettre au saloir. Sept ans plus tard, Saint Nicolas passant par là demande au boucher de lui servir ce petit salé vieux de sept ans. Terrorisé le boucher prit la fuite et Saint Nicolas fit revenir les enfants à la vie. Cette légende est à l'origine d'une célèbre chansonnette :
"Ils étaient trois petits enfants qui s'en allaient glaner aux champs..."
De Saint Nicolas à Père Noel
Après la Réforme protestante survenue au XVIe siècle, la fête de Saint Nicolas fut abolie dans certains pays européens.
Les Hollandais conservèrent cependant cette ancienne coutume catholique. Au début du XVIIe siècle, des Hollandais émigrèrent aux États-Unis et fondèrent une colonie appelée "Nieuw Amsterdam" (en néerlandais) qui, en 1664, devint New York. En quelques décennies, cette coutume néerlandaise de fêter la Saint-Nicolas se répandit aux États-Unis. Pour les Américains, Sinter Klaas devint rapidement Santa Claus.

Après plusieurs décennies, la société chrétienne trouva plus approprié que cette "fête des enfants" soit davantage rapprochée de celle de l'enfant Jésus. Ainsi, dans les familles chrétiennes, saint Nicolas fit désormais sa tournée la nuit du 24 décembre.

Le père Noël

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En 1821, un pasteur américain, Clément Clarke Moore écrivit un conte de NOËL pour ses enfants dans lequel un personnage sympathique apparaît, le Père Noël, dans son traîneau tiré par huit rennes. Il le fit dodu, jovial et souriant, remplaça la mitre du Saint Nicolas par un bonnet, sa crosse par un sucre d'orge et le débarrassa du Père Fouettard. L'âne fut remplacé par 8 rennes fringuants.
C'est à la presse américaine que revient le mérite d'avoir réuni en un seul et même être les diverses personnifications dispensatrices de cadeaux.

En 1860,Thomas Nast, illustrateur et caricaturiste au journal new-yorkais <>, revêt Santa-Claus d'un costume rouge, garni de fourrure blanche et rehaussé d'un large ceinturon de cuir. Pendant près de 30 ans, Nast illustra au moyen de centaines de dessins tous les aspects de la légende de Santa Claus connu chez les francophones comme étant le père Noël.
La légende fit son chemin et c'est en 1931, que le père Noël prit finalement une toute nouvelle allure dans une image publicitaire, diffusée par la compagnie Coca-Cola. Grâce au talent artistique de Haddon Sundblom, le père Noël avait désormais une stature humaine, plus accessible, un ventre rebondissant, une figurine sympathique, un air jovial et une attitude débonnaire. La longue robe rouge a été remplacée par un pantalon et une tunique. Ceci est plus marqué aux Etats Unis, car en France, le père Noël a conservé une longue robe rouge.
Coca Cola souhaitait ainsi inciter les consommateurs à boire du Coca Cola en plein hiver.
Ainsi, pendant près de 35 ans, Coca-Cola diffusa ce portrait du père Noël dans la presse écrite et, ensuite, à la télévision partout dans le monde.

Et si le Père Noël était un Roi mage ?

Une légende russe raconte qu'il existe un 4e Roi mage, qui conduit sur la steppe un traineau tiré par des rennes et rempli de cadeaux pour les enfants. Depuis 2000 ans il a renoncé à trouver l'enfant Jésus, alors il comble de cadeaux les enfants qu'il rencontre en cours de route.


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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMar 20 Fév - 16:48

Epiphanie


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Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fût plus important que le jour de Noël.

Comme beaucoup de fêtes chrétiennes, la date de l'Epiphanie correspond à l'origine à une fête paienne. Autrefois, les Romains fêtaient les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et tout était autorisé.

A cette occasion, les soldats tiraient au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devenait "roi" le temps des réjouissances. Une fois les Saturnales achevées, la sentence était exécutée.

On avait également pris l'habitude d'envoyer des gâteaux à ses amis. Sous l'ancien régime, on l'appela "gâteau des rois" car cela tombait en pleine période des redevances féodales et il était d'usage d'en offrir un à son seigneur.
Puis le concordat de 1801 a fixé la date de l'épiphanie au 6 janvier.

Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition".
Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.

Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ.

Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance considérable à cet événement. Pendant des siècles les chrétiens d'Orient célébrèrent la Nativité le jour de l'Epiphanie. Les Arméniens du Caucase le font encore aujourd'hui.
Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté à la naissance du Christ plutôt qu'à l'Epiphanie

Dans de nombreux villages, on allume encore les "feux des rois" rappelant ceux qui, dit la légende, brûlèrent cette nuit-là à Bethléem pour cacher l'Étoile au roi Hérode.

En Espagne, c'est le jour de l'Epiphanie que les enfants recoivent les cadeaux et non à Noel. On profite de ce "Jour des 3 Rois" pour échanger les cadeaux de Noël puisqu'originellement, ce sont les rois mages qui apportèrent des présents 12 nuits après la naissance de l'enfant Jésus. Pour cette occasion, on confectionne un pain en forme de couronne parfumé de zestes de citron et d'orange, brandy et eau de fleur d'oranger, décoré de fruits confits et d'amandes effilées. On y glisse une pièce d'argent, une figurine chinoise ou un haricot sec.

La galette des rois, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.

LES ROIS MAGES

Fêtes et origine Rois110Fêtes et origine Rois210Fêtes et origine Rois10

Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem.
L'Épiphanie commémore la visite des trois rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar venus porter les présents à l'enfant Jésus, qu'ils appelèrent le " Nouveau Roi des Juifs ".
Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph, ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens.

L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure. On les dits savants, riches mais errants. Ces mystérieux personnages alimentèrent l'imaginaire qui enveloppe Noël.

MELCHIOR venait de Nubie, c'est le plus âgé des trois, il apporte de l'or, symbole royal.

BALTHAZAR apporte de la myrrhe, symbole sacerdotla. C'est une sorte de gomme produit d'un arbre en Arabie, le balsamier, utilisée dans la préparation cosmétique et en pharmacie.

GASPARD le plus jeune apporte de l'encens, symbole prophétique, c'est une résine dégageant un parfum lorsqu'on la fait brûler.

Dans l'Evangile de Matthieu 2:1-12, qui ne mentionne pas leurs noms, ils sont présentés comme des riches personnages ayant visité l'enfant Jésus à Bethléem en Judée au temps du roi Hérode. (L'Evangile de Luc 2:15-21 ne parle pas des mages ; par contre, il mentionne la visite des bergers.)

Les rois mages, furent d'abord représentés comme des Perses. Un manuscrit grec, traduit en latin, révèle leurs noms, qui, plus tard, furent légèrement déformés et devinrent : Balthazar avec la peau cuivrée, Gaspard avec la peau foncée, et Melchior avec la peau blanche. De même, on les fera paraître l'un imberbe, l'autre moustachu et le troisième barbu, leur attribuant ainsi les trois âges de la vie.

Longtemps ce jour là, on célébra le miracle de Cana : de l'eau changée en vin.
Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.
Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.


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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMar 20 Fév - 22:28

Les origines du Nouvel An Chinois


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Le nouvel an chinois est la fête du printemps précoce, à l'origine fête agricole, fête des vœux, lors de la deuxième lune après le solstice d'hiver. Le cycle astral de douze ans comprend des "maisons" aux noms bucoliques : Singe, Coq, Chien et Porc... La figurine estampée et périmée sera brûlée sur l'autel familial au profit de l'animal de l'année - le Cheval en 2002 - à partir du 12 février prochain. C'est aussi la fête du Têt pour les Vietnamiens.

Pendant une semaine de réjouissances, on visite les proches, on déclenche des feux d'artifices, les maisons sont décorées de papiers colorés, lanternes, plantes de saison. Le rouge est la couleur dominante, signe de joie. Bien avant la mondialisation, nous en recevions les échos, par la présence à Paris d'une colonie chinoise ancienne, d'abord établie dans le quartier Chalon. Terrassiers du chantier du métro, coolies invités à creuser les tranchées et à ramasser les cadavres en 1914-1918, travailleurs contractuels de l'effort de guerre, au nombre de 100 000 en 1916 et 1917, les Chinois ont constitué, dès les années 1920, une colonie importante à laquelle se sont ajoutées, aux heures sombres de leur histoire, de nombreuses populations de la région, au point de constituer aujourd'hui, en Ile-de-France, une communauté d'Extrême-Orient forte de 250 000 membres.

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On fera sortir dans le 13e arrondissement un cortège de lanternes accompagné de pétards, car il faut réveiller le dragon protecteur. La télévision par satellite distribuera généreusement un show musical qui tiendra éveillé toute la nuit. La table traditionnelle et familiale, placée sous les signes du poisson (yu), ne manquera ni de riz ni de pâtes.

On attribue maintenant avec certitude l'usage des pâtes et raviolis à la dynastie Han, à la fin du IIIe siècle avant J.-C., bien avant le voyage de Marco Polo. La pression mongole déplaçant la capitale vers le Sud initia l'actuelle Chine du Sud au plaisir raffiné des pâtes qui figurent sur la table du Nouvel An. Pour comble, on introduit dans quelque ravioli une piécette d'argent afin de mêler une sorte de Fête des rois asiatique à l'année nouvelle. Les raviolis pékinois au porc du Nouvel An sont relevés d'une fine sauce spéciale de soja clair.

Le salé, le sucré, l'acide et l'amer sont les quatre saveurs de l'Occident. La Chine dans sa sagesse y adjoint le neutre, l'insipide, manière de mettre "ses passions en équilibre". C'est ainsi que l'aileron de requin, dépouillé par une première cuisson de ses parties cartilagineuses, réduit à l'état de filaments qui s'imprègnent des sucs de viande d'un bouillon sans assaisonnement, devient un chef-d'œuvre de fadeur distinguée, car, selon Lao-Tseu, "le sage savoure la non-saveur". Les ailerons de requins à la chinoise et le lièvre à la royale occidental sont les moutons à cinq pattes de la cuisine universelle ! Il en est aussi de quelques grands plats de la table des mandarins, dont le cuisinier Chen est, à Paris, le meilleur interprète : le concombre de mer ou holothurie, les abalones (ormeaux) cuits pendant toute une journée dans un bouillon de volaille, ou encore les nids d'hirondelle. A son menu du Nouvel An : pattes de canard farcies aux langoustines, langues de canard au sel et poivre, et l'admirable canard pékinois en trois services qui, depuis six ans, assure le succès de cette grande table.

L'équilibre taoïste idéal, qui régit la diététique de cette cuisine, tient en cinq parfums : la badiane, le fenouil, le poivre de Sichuan, la casse (cannelle de Chine) et la girofle moulue. Cinq saveurs comme les cinq éléments de l'univers. La cuisine idéalement épicée tend ainsi vers l'harmonie. Ce sont les ingrédients de base des préparations du cuisinier cantonnais de Charly Tang, qui excelle dans la préparation des nems farcis de veau à la sauce satay, de délicates fritures ou bien du pigeonneau laqué aux cinq parfums. Une table de fête chaque jour de l'année.

RAFFINEMENT SUPREME


Fêtes et origine Chinoi11


Sur la table familiale du Nouvel An, la carpe est le symbole de la persévérance, de la vigueur et de la longévité. Elle évoque également le profit, et, comme il n'y a pas de petites économies, elle figure au menu de fête. La carpe domestiquée depuis la dynastie des Zhou est le plus parfait des poissons ; ne sert-il pas de monture aux dieux ? Au restaurant Mer de Chine, à Paris, la carpe est préparée à la vapeur.

Aucun de ces grands repas de Nouvel An ne se fera sans quelque suprême raffinement : fin ragoût de lèvres et estomacs de poissons, ou bien soupe de vessies natatoires, qui nécessitent une méticuleuse préparation. Au Passy Mandarin, le Têt s'organise autour d'un potage aux fleurs de laurier, d'huîtres de la prospérité, de saint-jacques aux pignons, puis d'un bar à la vapeur et d'un pigeonneau laqué, accompagnés de rouleaux de longévité, et d'un gâteau de riz gluant au lait de coco.

L'usage savant d'herbes aromatiques, la cuisson quasi instantanée de légumes ou de viandes toujours émincées, l'emploi du nuoc-mam (et non du soja) distinguent la cuisine vietnamienne, qui est l'affaire des femmes, de celle du Céleste Empire où la plupart des mets sont sautés dans de lourdes poêles (wok) que seuls les hommes peuvent manier. Kim Anh, la merveilleuse cuisinière vietnamienne, prépare déjà son repas du Têt, avec le potage et le gâteau de fête au riz gluant, et aussi les très recherchées vessies de poisson aux légumes, et encore le jambonneau aux pousses de bambou, les tripes et la poitrine de porc caramélisées. Mille recettes dont ne peuvent rendre compte les mille et un restaurants asiatiques de Paris, trop souvent médiocres. Où déguster les saveurs de Shanghaï, les finesses du Yunnan, la cuisine de Hué, les fruits tropicaux de Guilin ? Faute de mieux, on se contentera de quelques plats pittoresques qui marquent l'entrée dans l'année du cheval.


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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMar 20 Fév - 22:38

Les fêtes religieuses


En dehors de célébrations exceptionnelles qui peuvent correspondre à des rites de passage, les fêtes religieuses sont le plus souvent d'une périodicité annuelle, en fonction d'un calendrier qui est propre à chaque religion et qui peut, ou non, coïncider avec celui de la vie profane.
Dans les religions sans fondateur historique, elles célèbrent la vie communautaire dans sa dimension sociale comme dans sa dimension naturelle voire cosmique. Dans le shinto, par exemple, la fête de l'o-bon (la plus grande fête du Japon avec le Nouvel An), qui se déroule en août, réunit les vivants d'un village ou d'un quartier pour fêter l'esprit des ancêtres revenus sur terre à cette période.
Dans les religions prophétiques, les fêtes commémorent le plus souvent un événement marquant de la vie du fondateur (sa naissance, le début de son enseignement ou de son illumination, sa mort, sa divinisation, etc). Fréquemment, ces religions réinterprètent les fêtes liées aux cycles naturels en les associant à des événements historiques de leur cycle prophétique: c'est, par exemple, le cas du judaïsme qui a réutilisé des fêtes des moissons des anciens Hébreux en les rapportant à l'histoire sainte.

Les fêtes hindoues

Le nombre des fêtes, qui est de plusieurs centaines, varie suivant les différentes régions de l'Inde, mais les plus importantes sont:

– Mahashivarâtrî, fête de Shiva (janvier-février), qui donne lieu à des rassemblements de pèlerins au bord des rivières.

– Holî (février-mars), fête populaire et très voyante car elle s'accompagne de lancers d'eau colorée sur les vêtements des passants.

– Dashaharâ (septembre): neuf jours de fête en l'honneur de la déesse Durga, épouse de Shiva. Les fêtes culminent les huitième et neuvième jours avec des réjouissances et des sacrifices d'animaux en l'honneur de Durga.

– Divâlî (octobre-novembre), fête de quatre jours dite des “guirlandes de lumière” parce que l'on suspend partout des colliers faits de milliers de lumières. C'est aussi la fête du Nouvel An pour une partie des hindous.

Les fêtes bouddhistes

La Mâgha pûjâ célèbre la rencontre de 1 250 disciples autour du Bouddha Çakyamuni et aussi la remise par celui-ci à ses disciples des règles de la vie monastique.

La Visâkhâ pûjâ ou Vesakh commémore, lors du sixième mois de l'année bouddhique, la naissance, l'illumination et la mort du Bouddha Çâkyamuni, trois événements censés s'être déroulés le même jour du même mois. Depuis 1952, le Vesakh est la journée mondiale des bouddhistes.

Le huitième mois de l'année, on fête l'entrée en retraite des moines (ainsi que des adolescents qui accomplissent une courte période monastique en Asie du Sud-Est) pour les trois mois de saison des pluies.

Les fêtes juives

Les fêtes principales sont divisées en trois groupes: les fêtes bibliques (Pâque, Pentecôte, Tentes) originellement liées au cycle des moissons, les fêtes dites de la “Convocation d'automne”, Nouvel An (Rosh-ha-shana) et Grand Pardon (Yom Kippour), enfin les autres, fête de la Dédicace du Second Temple et fête d'Esther (Pourim).

Pâque (Pesah) est la première fête de l'année. En tant que fête du judaïsme synagogal, elle fusionne l'ancienne Pâque hébraïque, jour où l'on offrait à Dieu la première gerbe de blé, et la fête des Azymes, qui commémorait la sortie des Hébreux d'Égypte.

La Pentecôte (Shavouot) clôt le cycle pascal. Par rapport à l'histoire sainte, elle est la fête de la révélation du Sinaï et du don de la Torah aux Hébreux.

La fête des Tentes (Soukkot) est la plus ancienne des fêtes bibliques. À l'origine fête des récoltes, elle se réfère à la parole de Yahvé (Lv, 23,43): “Afin que vos descendants sachent que j'ai fait habiter sous la tente les enfants d'Israël quand je les ai fait sortir d'Égypte”. En souvenir de cela, on habite pendant sept jours dans des cabanes.

Le Nouvel An (Rosh ha-Shana) dure deux jours, dix jours avant la fête du Grand Pardon.

La fête du Grand Pardon (Yom ha-Kippour) marquée par un jour de pénitence et de jeûne. À l'époque du Temple, c'était le jour où le Grand Prêtre pénétrait dans le Saint des Saints.

La fête de la Dédicace (Hanoukka) a lieu en souvenir de la nouvelle dédicace du Temple de Jérusalem après la profanation d'Antiochus Épiphane (165 av. J.-C.). Les huit jours que dure cette fête, chaque famille allume chaque soir une bougie supplémentaire sur le chandelier à huit branches pour commémorer le miracle de la Dédicace où une seule cruche d'huile aurait suffi à alimenter pendant huit jours le chandelier du Temple.

La fête d'Esther (Pourim) est marquée par des repas de fêtes et des cadeaux faits aux enfants qui accompagnent la lecture du livre d'Esther.

Les fêtes chrétiennes

Dans le calendrier chrétien, Noël, fête de la Nativité du Christ est la première grande fête, précédée du temps d'attente de l'Avent.

La fête de Pâques reprend le nom de la fête juive puisqu'elle commémore la résurrection du Christ, trois jours après le dernier repas de Jésus avec ses disciples (Sainte Cène) qui était précisément le repas de la Pâque juive. Elle est le point culminant du calendrier liturgique chrétien.

L'Ascension commémore la montée au Ciel de Jésus quarante jours après sa résurrection.

La Pentecôte est la fête de l'Esprit-Saint descendu sur les disciples de Jésus sous forme de langues de feu et marquant la “naissance” de l'Église.

L'Assomption, le 15 août, célèbre la montée au ciel de la Vierge Marie.

La Toussaint, le 1er novembre, est, comme son nom l'indique, la fête de tous les saints. Cependant, du fait de sa proximité avec la fête des Morts, le lendemain, elle est devenue le jour où l'on commémore la mémoire des défunts.

Les fêtes musulmanes

Elles ont la particularité d'être acosmiques, c'est-à-dire indépendantes du cycle naturel solaire; elle sont fondées sur le calendrier lunaire (comme les fêtes juives), en décalage de onze jours chaque année par rapport à l'année civile.

La fête du sacrifice ou grande fête (Al-Adha ou Aïd al-kabîr) appelée Kurban Bayram dans le monde turco-iranien et Tabaski en Afrique de l'Ouest donne lieu au sacrifice d'une tête de bétail dans chaque famille qui en a les moyens. Elle commémore le sacrifice du bélier fait par le prophète Ibrahim (Abraham) en substitution du sacrifice de son fils.

La fête de la rupture du jeûne (Aïd al-fitr) ou Petite Fête (Aïd el-Seghîr) marque la fin du mois de jeûne de Ramadan.

Le “Mouloud” (Mawlid en-nabî) commémore la naissance du prophète Muhammad (Mahomet).

La fête du dixième jour du mois de Muharram (Achoura) est une fête mineure pour les musulmans sunnites, alors qu'elle est la grande fête tragique de l'islam chiite: on rappelle ce jour la mort de l'imam Husayn, fils de Ali et petit-fils du Prophète, avec force démonstrations d'affliction et représentation de drames religieux, les ta`ziyé.


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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMar 20 Fév - 22:45

O Bon " fête Japonnaise "


Fêtes et origine Asie110


Cette fête, aussi dénommée Bon ou Urabon-e , célèbre le retour des âmes des ancêtres. Cette fête des « âmes » ou des « morts » se déroulait originellement chaque année du 13 au 15 juillet dans le Kantô et du 13 au 15 août dans l’ouest du Japon. Afin d’unifier ces dates et de les faire coïncider à la période de prise de vacances, l’O-Bon est désormais célébré du 13 au 15 août dans tout le pays. Même si cela est de moins en moins le cas, c’est un moment privilégié pour les Japonais de revenir visiter leur famille dans leur ville ou village natal.

Histoire.

Il semble que l’origine de cette fête religieuse bouddhiste soit indienne. Le nom d’«Urabon-e» proviendrait du terme sanskrit «Ullambana». « Ullambana » signifierai approximativement «pendu à l'envers en enfer et souffrir». «Ullambana» fait directement référence au sûtra éponyme. Ce sûtra raconte l’histoire de Mokuren (nom japonais de Maudgalyayana), disciple de Shakyamuni (Gautama Buddha ou bouddha suprême).

Il est ainsi conté que Mokuren eut un songe dans lequel sa défunte mère était tourmentée au Royaume des Esprits Affamés. Mokuren alla donc s’enquérir auprès de son Maître pour savoir comment soulager sa mère des tourments ainsi infligés. Le Maître lui conseilla d’organiser au 15éme jour du septième mois une fête en l’honneur des sept dernières générations de défunts.

Mokuren organisa la cérémonie conseillée. Comme le Maître l’avait indiqué, la mère de Mokuren fut libérée. De joie, Mokuren se mit à danser. De cette danse naquit la danse nommée «Bon Odori», de cette cérémonie naquit la cérémonie de l’O-Bon, aujourd’hui encore pratiquée.

Cette cérémonie fut introduite de Chine, où elle porte le nom de «Zhongyuanjie », auprès de la cour impériale « japonaise » en 657. Vers le Xème siècle elle se répandit largement au sein de la population de l’archipel.

En pratique.

Fêtes et origine Asie210


L’O-Bon marque un temps de recueillement en mémoire des défunts et de remerciement à l’égard des sacrifices qu’ils ont accompli. Durant cette période les esprits des personnes décédées reviennent sur terre visiter leur famille. C’est un moment de réjouissance et de partage. Des lanternes sont placées du cimetière à la maison de la famille du défunt afin de le guider. Une place est faite à table où des mets sont disposés afin de l’accueillir.

C’est l’occasion pour les familles japonaises de visiter les sépultures de leur famille, de les remettre en état et d’y déposer eau et fleurs. Lorsque la famille à connu un décès dans l’année, il existe alors des rituels spécifiques. On préfère alors employer le terme d’«Hatsubon».

Durant les réjouissances se déroule les fameuses danses Bon Odori.

Au dernier jour de l’O-Bon, des petites lanternes de papier et de bambou de forme carrée (Toro Nagashi) sont déposées sur les berges des rivières ou de l’océan. Elles guideront les âmes des défunts pour leur voyage de retour


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MessageSujet: Re: Fêtes et origine   Fêtes et origine Icon_minitimeMer 28 Fév - 2:20

L'origine de la fête des mères

Des traces dans les temps anciens


Fêtes et origine Rhea10


Dans la Grèce antique au printemps, on fêtait Rhéa, la mère des divinités. Cybèle serait la première mère célébrée, d'abord en Phénicie et par la suite dans tout l'empire romain. Les célébrations avaient lieu à la mi-mars et s'étendaient sur 13 jours.

Cinq siècles avant JC, les romains fêtaient les "Matraliae" (du latin Mater, mère). Cette fête était célébrée en l'honneur de Mater Matuta, la déesse de l'aube et de l'enfantement et avait lieu le 11 juin, au moment où l'on approche du solstice d'été et où les jours sont les plus longs. La religion a peu à peu fait disparaître ce culte païen.
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